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AKTIION 2022 – Appel à contribution

https://aktiion.sciencesconf.org/

1er séminaire international sur la formation, le génie Industriel et organisationnel

Les 26 et 27 octobre 2022, Casablanca, Maroc

Thématique principale

Création d’un réseau d’un réseau d’écoles doctorales en Génie Industriel pour le développement socioéconomique de l’Afrique

Localisation : AIAC (Académie internationale Mohammed VI de l'aviation civile), 9CJJ+9J5, Nouasseur, Casablanca, Maroc

Président de la conférence : Dr Daouda Kamissoko

Equipe d’organisation locale:  Mme Sara Mousaid,

Présidents des programmes : Pr Mohamed Rafi, Pr Maria Lebbar

 

Le consortium du projet PERCEIIVER (Projet de création d’un réseau d’écoles doctorales en Génie Industriel pour le développement socioéconomique en Afrique) vous invite au séminaire AKTIION sur la création d’un réseau d’un réseau d’écoles doctorales en Génie Industriel pour le développement socioéconomique de l’Afrique, à Casablanca au Maroc. L’évènement se déroulera au sein de l’académie internationale Mohammed-VI de l'aviation civile du 26 au 27 octobre 2022.

Le comité d’organisation invite les enseignants, chercheurs et industriels intéressés (ou impliqués) par la formation doctorale à soumettre leurs contributions et à participer au séminaire.

 

Soumission : Les communications doivent être au format LNPIP de Springer en suivant « Instructions for Authors ». Le modèle peut être téléchargé sur le site de AKTIION 2022. Toutes les soumissions doivent être faites via le site de la conférence : https://aktiion.sciencesconf.org/

 

Publication : Les communications acceptées dans AKTIION 2022 seront publiées dans des actes de la conférence en ligne

 

Dates

  • Date de clôture des dépôts des textes complets : 19/09/2022
  • Notification d’acceptation : 03/10/2022
  • Date d’envoie de la version finale : 17/10/2022

 

Thématiques (Liste non exhaustive)

  • Création et fonctionnement d’une école doctorale (Afrique et Europe)
  • Vision croisée sur le fonctionnement d’une école doctorale
  • Les enjeux du montage et du pilotage dans un contexte international
  • La constitution d’un consortium pour un partenariat gagnant gagnant
  • La formation doctorale
  • L'intégration des profiles d’autres disciplines
  • Les actions de pérennisation
  • Le modèle économique
  • L’organisation de la mobilité
  • La Communication et Dissémination
  • La Consolidation du consortium
  • Les thématiques de recherche
  • Les terrains d’application
  • Le développement économique
  • La valorisation des résultats par l’entreprenariat
  • La valorisation des résultats par d’autres canaux
  • La valorisation des résultats par dans le monde industriel
  • Les verrous scientifiques et technologiques
  • Modèle de la future organisation
  • Modèle de processus de création d’une ED

Contexte

L’Afrique est un continent où la majorité des enseignants universitaires ne sont pas suffisamment impliqués dans la recherche. Ne possédant pas de doctorat pour la plupart, leur contribution à la recherche internationale reste dérisoire. Ce constat est particulièrement vrai pour la discipline du Génie Industriel. Par ailleurs, en ce qui concerne cette thématique, les laboratoires de recherche en Europe peinent à recruter des doctorants et à identifier des terrains d’expérimentation. Le projet PERCEIIVER vise à étudier la faisabilité et à faire une proposition de projet pour la création d’un réseau d’écoles doctorales en Génie Industriel entre l’Afrique et l’Europe. La création d’une Ecole Doctorale en Génie Industriel pour les pays n’en disposant pas serait un préalable pour intégrer le réseau. Cette structure sera composée d’une infrastructure physique à laquelle sera adossée une e-infrastructure. La discipline Génie Industriel choisie est transversale et regroupe un ensemble d’outils et de méthodes pour organiser, gérer, piloter et manager efficacement toute organisation (industrie, association, processus, état etc.). L’une de ses finalités est l’utilisation rationnelle des moyens pour limiter les pertes (temps, argent, performance, qualité), aider à la décision, limiter les risques et gagner en efficacité et en efficience. La thématique concerne les systèmes de production de biens et de services, la logistique, le transport, les projets, le management des systèmes d’information etc. En outre, il est largement applicable à tout type de secteur (Santé, Éducation, Industrie minière, Environnement, etc.). Les outils du Génie Industriel nécessitent relativement peu de moyens pour être déployés - ceci, malgré la forte valeur ajoutée qu’ils apportent. Ces trois caractéristiques de transversalité, de multisectorialité et de déployabilité constituent des atouts majeurs pour le développement social et économique du continent africain. Le consortium visé sera composé de trois types de partenaires (industriels, académiques, institutionnels) dans trois zones géographiques (Afrique sub-saharienne, Afrique du nord, et Europe). Les actions envisagées contiennent trois volets :

La formation doctorale : l’école doctorale à créer permettra la formation des enseignants non titulaires de doctorat, l’accompagnement d’étudiants issues des universités locales, le co-encadrement et la cotutelle, et l’animation des parcours de recherche dans les formations.

La mobilité : trois formes de mobilité sont envisagées : la mobilité physique, virtuelle et hybride. Ces dernières se feront tout ou partie à distance limitant ainsi les déplacements physiques, et donc les verrous administratifs et financiers et l’empreinte carbone. Dans tous les cas, seront impliqués les chercheurs et doctorants de l’ensemble du consortium.

La valorisation de la recherche : Les thématiques de recherche valorisables au plan socio-économique seront choisies et les transferts de technologies seront opérés dans l’objectif de développer industriellement le continent, notamment via la création d’entreprises

Le projet a un double intérêt : (1) Il permettra aux chercheurs des pays européens d’avoir un terrain d’expérimentation, de produire et/ou d’utiliser les données fiables issues de la recherche, d’augmenter leurs quotas de doctorants et de publications. (2) Pour les pays d’Afrique, la formation des formateurs permettra une nette amélioration de la recherche (accès aux ressources, publications), la création de nouvelles perspectives d’emplois, une meilleure implication des acteurs locaux dans le financement de la recherche. Il s’en suivra pour l’ensemble du consortium (a) un renforcement des structures de recherche, (b) une meilleure visibilité pour la mobilisation des fonds internationaux (c) un réseau fort entre partenaires académiques, industriels et institutionnels.

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